J'ai, on a , un nouveau Micro Ondes! Clara m'a aidé à le choisir , enfin c'est elle qui le dit, mais bon, il est gris avec une porte miroir , et en plus de micro ondes il fait grill pour pas cher .
Bon pas cher ok, mais combien de temps ? le dernier avait fait 4 ans et était vraiment pas cher celui là.
dès que je serai au point , je mettrai une photo du Micro Ondes, y a pas de raison, c'est la première star de ce blog.
Quand à Max, Yvon l'a regonflé avant de partir au boulot en début d'aprem , mais il était prévu qu'il s'arrête au garage pour voir ce qu'il se passe . Quand il est rentré , Max n'était pas réparé, mais il devait encore y retourner, puis finalement il est revenu, en disant, que bon, il était regonflé, qu'il fallait une bonne semaine pour qu'il se dégonfle , et puis le garage, il n'y connait personne, alors , on verra la semaine prochaine .... là dessus, il a mangé, et est parti au boulot avant 18 h , oui j'oubliai de dire, Yvon travaille de nuit, alors !
oui, mais demain on part tous les 4 , pour Noirmoutier, et on va donc faire quelques kilometres
et Max ne va surement pas trop aimé toute cette route !!!
pour moi, pas de changement, la semaine prochaine je vais au boulot avec CC , à lui de prendre Max en charge et l'emener au garage, j'espère qu'il ne se passera rien sur la route, et si je la "ramene" à ce moment là, on va me dire que....". je n'avais qu'à y aller ", ect .... et Merde :(
bon, donc tout est pret, reste à charger Max pour partir demain matin
J'ai pris le temps de repondre à un questionnaire d'une jeune étudiante en Sce Sociale qui fait un mémoire sur l'adoption internationale. Il me reste qlq petites choses à rajouter, à bien me relire. Par écrit c'est pas tjs facile d'exprimer ce qui se passe pendant , ni après d'ailleurs, après on pourra en discuter par telephone dès qu'elle aura mon recit.
Ah j'ai aussi lu un article tres interessant sur "les filles Distilbene" paru dans La Croix ces derniers jours. Je ne sais pas si j'ai le droit de le faire , mais Je le mets à suivre . Beaucoup de mots qui me ressemblent, des souvenirs qui reviennent.
la semaine prochaine, à notre retour de W E de Paques, je vous raconte la suite des aventures de Max en voyage !
bonne nuit ;)
La croix édition du 09.04.2009
La douloureuse histoire des « filles du Distilbène »
Exposées à ce médicament nocif durant la grossesse de leur mère, des milliers de jeunes femmes en ont gardé des séquelles. Alors qu’une importante décision de justice est rendue vendredi 10 avril, les « filles du Distilbène » aimeraient faire connaître leur histoire
A l’époque, Laurence devait avoir 8 ou 9 ans. Et, sur le coup, elle n’a sans doute pas tout compris dans le détail. « Mais comme j’étais la petite dernière de la famille, j’étais plutôt dégourdie. Et c’est pour cette raison, je pense, que ma mère a choisi de me dire la vérité », raconte cette Parisienne aujourd’hui âgée de 38 ans.
La vérité ? Ce jour-là, sa mère lui a simplement dit que, pendant sa grossesse, elle avait pris un médicament qui n’était sans doute pas très bon. Et qu’il valait mieux aller voir un médecin pour en savoir plus. En compagnie de sa mère, la petite Laurence est donc allée voir une gynécologue qui, après quelques examens, lui a dit que son utérus n’était pas bien formé. Et que, plus tard, elle ne pourrait probablement jamais être maman à son tour.
« J’ai donc grandi avec cette conviction que je n’aurais jamais d’enfant. Plus tard, à chaque fois que je voyais des bébés, je n’avais ni envie, ni tristesse. Je me disais juste que ce n’était pas pour moi », se souvient Laurence.
Aujourd’hui, la jeune femme dit qu’elle n’est pas «aussi victime» que les autres. Parce qu’il y a deux mois, elle a pu donner naissance à un petit garçon. Un immense bonheur qui n’a pas tout effacé. Laurence n’a pas oublié ses deux premières fausses couches, ni les angoisses permanentes durant sa troisième grossesse.
« À partir du 5e mois, j’ai dû rester allongée en permanence, confie-t-elle. Dès que je me mettais debout, il y avait un risque que je perde mon bébé, qui est né à 7 mois et 3 semaines. Maintenant, tout cela me paraît irréel. Je n’y croyais plus et me voilà avec ce bébé dans les bras. Parfois, je me demande si c’est vraiment le mien… » Laurence ajoute cependant que, même si «elle s’en est mieux tirée que d’autres», elle reste pleinement «solidaire de toutes les autres filles du DES».
Pendant des années, le DES a fait figure de « pilule miracle » jusqu’à ce qu’au début des années 1970 aux États-Unis, quelques cas de cancers du vagin chez de jeunes filles attirent l’attention. Les spécialistes américains ont alors fait le lien entre ces cancers et une exposition de ces jeunes filles in utero au DES délivré à leurs mères enceintes.
En 1971, les autorités américaines ont recommandé aux médecins d’arrêter de prescrire du DES aux femmes enceintes. Une recommandation qui ne sera appliquée qu’en 1997 en France. « L’alerte venue des États-Unis était sérieuse mais un certain nombre de médecins français n’y ont pas cru. Ils minimisaient le problème en disant qu’en France, les prescriptions étaient différentes et sans risque », se souvient le professeur Michel Tournaire, ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
En France, le DES a été prescrit de 1948 à 1977 et on estime que 160 000 enfants y ont été exposés in utero : 80 000 filles et 80 000 garçons. C’est chez les filles que les séquelles ont été les plus lourdes.
Aussitôt, elle s’est souvenue de ce médicament que son médecin lui avait prescrit en 1967. « Quand ma fille a eu 16 ou 17 ans, je lui en ai parlé. Je lui ai dit qu’il faudrait qu’elle soit très suivie médicalement », poursuit Anne Levadou.
Quelques années plus tard, quand le cancer s’est déclaré, sa fille a pu être soignée très tôt, ce qui a lui sans doute sauvé la vie. « Mais elle a subi une ablation de l’utérus qui l’a empêché d’avoir des enfants. Le drame de cette affaire, c’est que l’information sur les risques du DES a mis beaucoup de temps à circuler. Je connais des mères dont les filles sont décédées parce que ce cancer a été diagnostiqué bien trop tardivement », dit Anne Levadou.
Ce cancer touche environ une jeune femme sur 1 000 exposées au DES. Les séquelles les plus fréquentes du Distilbène sont des malformations du vagin ou du col de l’utérus, à l’origine de grossesses extra-utérines, de fausses couches à répétition ou de stérilité définitive.
C’est en 1993 que Stéphanie Chevallier, alors âgée de 19 ans, a appris qu’elle souffrait d’une malformation de l’utérus. « À l’époque, sur le dossier médical, le médecin a marqué le mot “Distilbène”. Mais à moi, il ne m’a rien dit, juste que ce serait très difficile d’avoir un jour un enfant. Ce n’est que bien plus tard que j’ai su la vérité », relate cette institutrice de maternelle qui a créé en 2003 l’association « Les filles du DES » dont elle est la présidente.
Âgée de 41 ans, Sandrine a, elle, appris il y a deux ans qu’elle était atteinte d’une préménopause précoce. « C’est fini, dit-elle. Je ne pourrai jamais être mère. » Pendant neuf ans, Sandrine a tout tenté pour avoir un enfant. Cinq fois de suite, elle a entamé une grossesse, qui s’est, à chaque fois, terminée par une fausse couche. Neuf ans d’espoirs à chaque fois torpillés. Neuf ans à consulter tous les médecins de la place de Paris ou presque.
« Les gynécologues des copines, les grands spécialistes qui ne savent pas grand-chose et puis ceux formidables d’humanisme mais qui ne peuvent rien pour vous. » Neuf ans à voir s’éloigner des proches, des amis, ceux qui un jour « basculent dans le camp des parents et ne comprennent plus ce que vous vivez ».
Durant des années, à la tête de son association, Anne Levadou en a vu des mères rongées par le remords : « Elles n’y sont pour rien, elles ont juste pris un médicament conseillé par leur médecin. Mais elles sont souvent dans une très forte culpabilité, qui peut entraîner deux types de réaction.
Certaines veulent tellement “réparer” qu’elles ont une réaction de surprotection vis-à-vis de leurs filles et font presque les démarches médicales à leur place. Pour d’autres mères, c’est l’inverse. Cette culpabilité est tellement insupportable qu’elles ont tendance à tout minimiser, voire à s’inscrire dans le déni, en disant que leur fille n’a pas de problème… »
Une « fille du DES » le reconnaît : la question du Distilbène reste très taboue avec sa mère. « Quand j’en parle avec elle, elle est tellement mal que c’est moi qui suis obligée de la consoler. Et franchement, je ne le vis pas très bien. J’ai envie de lui dire que cette souffrance de ne pas avoir d’enfants, c’est d’abord la mienne… » La mère de Laurence, elle, est décédée il y a une dizaine d’années.
« À chaque fois que j’en ai parlé avec elle, cela a toujours été très serein, se souvient-elle. Si elle a pris ce médicament, c’était pour que sa grossesse puisse aller à terme. Comment pourrais-je lui en vouloir d’avoir tout fait pour que je vienne au monde ? »
Pierre BIENVAULT
A l’époque, Laurence devait avoir 8 ou 9 ans. Et, sur le coup, elle n’a sans doute pas tout compris dans le détail. « Mais comme j’étais la petite dernière de la famille, j’étais plutôt dégourdie. Et c’est pour cette raison, je pense, que ma mère a choisi de me dire la vérité », raconte cette Parisienne aujourd’hui âgée de 38 ans.
La vérité ? Ce jour-là, sa mère lui a simplement dit que, pendant sa grossesse, elle avait pris un médicament qui n’était sans doute pas très bon. Et qu’il valait mieux aller voir un médecin pour en savoir plus. En compagnie de sa mère, la petite Laurence est donc allée voir une gynécologue qui, après quelques examens, lui a dit que son utérus n’était pas bien formé. Et que, plus tard, elle ne pourrait probablement jamais être maman à son tour.
« J’ai donc grandi avec cette conviction que je n’aurais jamais d’enfant. Plus tard, à chaque fois que je voyais des bébés, je n’avais ni envie, ni tristesse. Je me disais juste que ce n’était pas pour moi », se souvient Laurence.
Aujourd’hui, la jeune femme dit qu’elle n’est pas «aussi victime» que les autres. Parce qu’il y a deux mois, elle a pu donner naissance à un petit garçon. Un immense bonheur qui n’a pas tout effacé. Laurence n’a pas oublié ses deux premières fausses couches, ni les angoisses permanentes durant sa troisième grossesse.
« À partir du 5e mois, j’ai dû rester allongée en permanence, confie-t-elle. Dès que je me mettais debout, il y avait un risque que je perde mon bébé, qui est né à 7 mois et 3 semaines. Maintenant, tout cela me paraît irréel. Je n’y croyais plus et me voilà avec ce bébé dans les bras. Parfois, je me demande si c’est vraiment le mien… » Laurence ajoute cependant que, même si «elle s’en est mieux tirée que d’autres», elle reste pleinement «solidaire de toutes les autres filles du DES».
Déconseillé aux Etats-Unis dès le début des années 1970
Le DES est l’abréviation du diéthylstilboestrol, un œstrogène de synthèse commercialisé dans les années 1940 aux États-Unis et en Europe sous plusieurs noms différents : par exemple Distilbène pour le laboratoire Ucepha (plus tard racheté par UCB Pharma) ou Stilboestrol pour la firme Borne (aujourd’hui Novartis). À l’époque, ce médicament était prescrit pour prévenir les fausses couches chez les femmes confrontées à ce risque.Pendant des années, le DES a fait figure de « pilule miracle » jusqu’à ce qu’au début des années 1970 aux États-Unis, quelques cas de cancers du vagin chez de jeunes filles attirent l’attention. Les spécialistes américains ont alors fait le lien entre ces cancers et une exposition de ces jeunes filles in utero au DES délivré à leurs mères enceintes.
En 1971, les autorités américaines ont recommandé aux médecins d’arrêter de prescrire du DES aux femmes enceintes. Une recommandation qui ne sera appliquée qu’en 1997 en France. « L’alerte venue des États-Unis était sérieuse mais un certain nombre de médecins français n’y ont pas cru. Ils minimisaient le problème en disant qu’en France, les prescriptions étaient différentes et sans risque », se souvient le professeur Michel Tournaire, ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
En France, le DES a été prescrit de 1948 à 1977 et on estime que 160 000 enfants y ont été exposés in utero : 80 000 filles et 80 000 garçons. C’est chez les filles que les séquelles ont été les plus lourdes.
Une jeune femme exposée sur 1 000 touchée par un cancer
Selon le professeur Tournaire, une centaine d’entre elles, environ, ont développé un cancer du vagin ou du col utérin. «C’est un cancer qui peut être très grave s’il est dépisté tardivement», souligne Anne Levadou, la présidente de l’association DES-France. C’est en lisant un article de presse en 1983 que cette infirmière, aujourd’hui en retraite, a découvert les dangers du Distilbène.Aussitôt, elle s’est souvenue de ce médicament que son médecin lui avait prescrit en 1967. « Quand ma fille a eu 16 ou 17 ans, je lui en ai parlé. Je lui ai dit qu’il faudrait qu’elle soit très suivie médicalement », poursuit Anne Levadou.
Quelques années plus tard, quand le cancer s’est déclaré, sa fille a pu être soignée très tôt, ce qui a lui sans doute sauvé la vie. « Mais elle a subi une ablation de l’utérus qui l’a empêché d’avoir des enfants. Le drame de cette affaire, c’est que l’information sur les risques du DES a mis beaucoup de temps à circuler. Je connais des mères dont les filles sont décédées parce que ce cancer a été diagnostiqué bien trop tardivement », dit Anne Levadou.
Ce cancer touche environ une jeune femme sur 1 000 exposées au DES. Les séquelles les plus fréquentes du Distilbène sont des malformations du vagin ou du col de l’utérus, à l’origine de grossesses extra-utérines, de fausses couches à répétition ou de stérilité définitive.
C’est en 1993 que Stéphanie Chevallier, alors âgée de 19 ans, a appris qu’elle souffrait d’une malformation de l’utérus. « À l’époque, sur le dossier médical, le médecin a marqué le mot “Distilbène”. Mais à moi, il ne m’a rien dit, juste que ce serait très difficile d’avoir un jour un enfant. Ce n’est que bien plus tard que j’ai su la vérité », relate cette institutrice de maternelle qui a créé en 2003 l’association « Les filles du DES » dont elle est la présidente.
Un risque connu
En dépit d’une lourde intervention chirurgicale en 2001 et de multiples tentatives de procréation assistée, Stéphanie Chevallier sait désormais qu’elle ne pourra jamais donner la vie. « Si j’ai engagé une procédure judiciaire (NDLR : qui est en cours), c’est aussi pour qu’on reconnaisse le fait que ce n’est pas un choix si je n’ai pas d’enfant. C’est parce que j’ai été exposée à un risque qui était connu », affirme la jeune femme, qui a maintenant tourné ses espoirs vers l’adoption.Âgée de 41 ans, Sandrine a, elle, appris il y a deux ans qu’elle était atteinte d’une préménopause précoce. « C’est fini, dit-elle. Je ne pourrai jamais être mère. » Pendant neuf ans, Sandrine a tout tenté pour avoir un enfant. Cinq fois de suite, elle a entamé une grossesse, qui s’est, à chaque fois, terminée par une fausse couche. Neuf ans d’espoirs à chaque fois torpillés. Neuf ans à consulter tous les médecins de la place de Paris ou presque.
« Les gynécologues des copines, les grands spécialistes qui ne savent pas grand-chose et puis ceux formidables d’humanisme mais qui ne peuvent rien pour vous. » Neuf ans à voir s’éloigner des proches, des amis, ceux qui un jour « basculent dans le camp des parents et ne comprennent plus ce que vous vivez ».
Des relations mères-filles compliquées
Le Distilbène, c’est aussi, parfois, des relations compliquées entre les mères et les filles. Des histoires de souffrances partagées et parfois inconciliables. Entre des filles désespérées par cette impossible quête d’enfant et des mères rongées par la culpabilité d’avoir pris ce médicament « du malheur ».Durant des années, à la tête de son association, Anne Levadou en a vu des mères rongées par le remords : « Elles n’y sont pour rien, elles ont juste pris un médicament conseillé par leur médecin. Mais elles sont souvent dans une très forte culpabilité, qui peut entraîner deux types de réaction.
Certaines veulent tellement “réparer” qu’elles ont une réaction de surprotection vis-à-vis de leurs filles et font presque les démarches médicales à leur place. Pour d’autres mères, c’est l’inverse. Cette culpabilité est tellement insupportable qu’elles ont tendance à tout minimiser, voire à s’inscrire dans le déni, en disant que leur fille n’a pas de problème… »
Une « fille du DES » le reconnaît : la question du Distilbène reste très taboue avec sa mère. « Quand j’en parle avec elle, elle est tellement mal que c’est moi qui suis obligée de la consoler. Et franchement, je ne le vis pas très bien. J’ai envie de lui dire que cette souffrance de ne pas avoir d’enfants, c’est d’abord la mienne… » La mère de Laurence, elle, est décédée il y a une dizaine d’années.
« À chaque fois que j’en ai parlé avec elle, cela a toujours été très serein, se souvient-elle. Si elle a pris ce médicament, c’était pour que sa grossesse puisse aller à terme. Comment pourrais-je lui en vouloir d’avoir tout fait pour que je vienne au monde ? »
Pierre BIENVAULT
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